Mirko Beljanski, arrivée à Paris
Mirko Beljanski et sa mère a Paris en 1954 - Photo: Monique Beljanski
©The Beljanski Foundation Inc.

Mirko Beljanski est né en 1923 à Turija (petit village au nord de l’actuelle Serbie) d’un père mécanicien et d’une mère couturière. Élève très studieux et appliqué, il réussit son baccalauréat sans difficultés. Son désir étant de poursuivre ses études, il postula et obtint une bourse. Les possibilités offertes à l’époque étant Moscou ou Paris, il choisit la capitale française car il ne possédait pas de manteau chaud.

En raison des événements politiques en Yougoslavie et dans le reste du monde, il ne put rejoindre la France qu’après la seconde guerre mondiale en 1946.

En France, il étudia la biologie à l’Université de la Sorbonne à Paris. Après avoir obtenu son diplôme d’État de Docteur ès Sciences, il fut engagé par le CNRS en tant que biologiste et chercheur à l’Institut Pasteur. Un début de carrière déjà très prometteur.

À 26 ans, il rencontra Monique Lucas, alors âgée de 19 ans, fille du Professeur René Lucas, physicien français, directeur de l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielle de la ville de Paris (1947-1968) et membre de l’Académie Française. Monique et Mirko tombèrent rapidement amoureux et se marièrent en Yougoslavie. De leur union, sont nés deux enfants : Sylvie et Boris.

Mirko Beljanski encouragea son épouse à poursuivre des études en biologie, ce qui permit à Monique d’intégrer, elle aussi, le CNRS.

Ensemble, ils rejoignirent l’équipe de recherche dirigée par le Professeur Macheboeuf, alors directeur de thèse de Mirko. Au décès du regretté Professeur Macheboeuf en 1953, la direction de l’Institut Pasteur fut confiée à Jacques Monod. Ne partageant pas les mêmes méthodes et idées de travail que Jacques Monod, Mirko Beljanski commença à rencontrer des difficultés.

Le Dr Beljanski a été l’un des premiers biologistes moléculaires à étudier les ARN qui jouent un rôle dynamique dans la régulation de la cellule. Pendant plus de 30 ans, il étudia plus particulièrement le fonctionnement de I’ADN et de I’ARN et fit de nombreuses découvertes.

Il découvrit par exemple que la transcriptase inverse existe non seulement dans les virus, mais aussi dans d’autres organismes comme les bactéries, les champignons et les poissons.

En 1960, Mirko Beljanski obtenait le prix Charles Léopold Mayer, décerné par l’Académie des Sciences, pour ses travaux sur l’ARN.

Dès 1975, Mirko Beljanski avait démontré que toute molécule possédant un potentiel cancérogène déstabilisait l’ADN des cellules cancéreuses et stimulait la synthèse de ces ADN.

Il mis aussi au point l’Oncotest, un test biochimique d’évaluation de l’impact des molécules de l’environnement sur le fonctionnement des gènes ; et surtout, proposa une nouvelle vision de la cancérogenèse qui s’est trouvée confirmée, lorsqu’il a montré que des extraits naturels avaient la propriété d’inhiber la synthèse des ADN cancer et non celle des ADN sains.

Mirko Beljanski à l’Institut Pasteur, 1961 ©The Beljanski Foundation, Inc.

Cependant, les idées profondément novatrices de Mirko Beljanski s’opposaient complètement à celles de son directeur Jaques Monod. Les deux hommes avaient une conception bien différente de la Science. L’un la voulait au service de sa carrière, l’autre souhaitait lui vouer sa vie.

En 1978, les divergences d’opinions augmentant entre Jacques Monod et Mirko Beljanski contraignirent ce dernier à quitter l’Institut Pasteur en 1978. Il rejoignit alors la Faculté de Pharmacie de Chatenay-Malabry où il mit à profit sa maîtrise exceptionnelle de la dérégulation cellulaire pour concevoir des compléments alimentaires dépourvus d’effets secondaires, capables d’apporter une aide efficace aux malades.

C’est pendant cette période exceptionnellement fructueuse qu’il mit au point quatre extraits : trois extraits spécifiques réalisés à partir de Pao Pereira, de Rauwolfia Vomitoria, et de Ginkgo biloba, ainsi et des ARN-fragments très prometteurs. Mirko Beljanski a également montré que l’un des produits, le Pao Pereira (Geissospermum Vellosii), possède un large spectre antiviral. Il s‘est alors penché sur la lutte contre le VIH, virus du Sida.

À partir de 1988, Mirko Beljanski s’est installé au Centre de Recherche Biologique (CERBIOL) de Saint Prim, près de Lyon, où il perfectionna ses extraits et protocoles d’utilisation.

Son ingéniosité lui permit de poursuivre ses recherches et de publier 133 articles dans des revues scientifiques à comité de lecture.

Au cours des années suivantes, un nombre croissant de médecins écrivirent à Mirko Beljanski pour obtenir ses produits pour leurs patients et en faire l’éloge.

François Mitterrand (1916-1996), ancien Président de la République française de 1981 à 1995

BELJANSKI : La polémique

François Mitterrand, alors Président de la République française, a eu recours aux produits Beljanski® pour contrôler ses métastases de cancer de prostate très avancé. Il allait de mieux en mieux et a pu finir son second mandat grâce à ces produits lorsque le secret fut dévoilé dans le livre du Dr. Claude Gubler, « Le Grand Secret ».

Après la disparition de Mitterrand en 1996, le gouvernement s’acharna sur Mirko Beljanski et le mit en examen. L’utilisation des produits Beljanski® en Europe a valu au chercheur d’être l’objet d’une véritable persécution relatée dans un ouvrage : Mirko Beljanski ou la chronique d’une Fatwa scientifique, Edition Trédaniel, Paris.

Le drame de M. Mirko Beljanski est d’être un précurseur”, a déclaré à l’époque le Dr. Bouanchaud, de l’Institut Pasteur.

À la suite de ces persécutions, Mirko Beljanski a été atteint d’une leucémie foudroyante. N’ayant plus accès à ses propres produits, il fut soumis au traitement classique et mourut en 1998.

De nombreux malades protestèrent dans les rues de Paris et de Lyon pour réclamer l’accès libre aux produits Beljanski®.

L’affaire a été portée devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), et le 7 Février 2002, un arrêt rendu à l’unanimité prononça la condamnation de la France. Il est intitulé : BELJANSKI contre France.

Mirko Beljanski a consacré près de 50 ans de sa vie à la recherche scientifique, toujours accompagné de son épouse Monique, son adjointe de recherche, et des Dr. Le Goff, Dr. Plawecki et Dr. M. Y. Aaron da Cunha qui s’étaient joints à lui.

Quand il a fait ses découvertes sur le cancer, des dizaines de médecins en France et en Belgique se sont associés à lui afin d’analyser comment ces nouveaux extraits pouvaient les aider à complémenter les protocoles classiques.

Suite au décès de Mirko Beljanski en 1998, Monique Beljanski a choisi de venir à New York, rejoignant l’équipe de Maison Beljanski qui commercialise désormais les produits Beljanski à travers le monde (maisonbeljanski.com). Monique Beljanski a également assuré la présidence de la Fondation Beljanski depuis sa création en 1999, jusqu’en 2023. Monique Beljanski est décédée à New York le 5 novembre 2023, à l’âge de 92 ans.

Arrêt définitif rendu dans l’affaire Beljanski contre la France en 2002 par la Cour Européenne des droits de l’Homme sur la base de la violation de l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’Homme

Les extraits Beljanski sont aujourd’hui largement reconnus pour leur efficacité :

Aujourd’hui, les travaux de Mirko Beljanski se poursuivent aux Etats-Unis où les produits sont fabriqués en exclusivité par la société Maison Beljanski (anciennement Natural Source International, ltd.). L’association CIRIS et la Fondation Beljanski déploient de très grands efforts afin de continuer la recherche via plusieurs partenariats et réaliser des essais cliniques en milieux hospitaliers avec les extraits Beljanski.