Le Dr Michael Schachter, explique très bien l’origine et le mécanisme de l’Oncotest :

Dr. Michael Schachter
Dr. Michael Schachter

« Dans les années 50, lorsque le Dr Mirko Beljanski débuta sa carrière de biologiste moléculaire à l’Institut Pasteur, il était convaincu que la découverte récente de la structure de l’ADN ouvrirait de grandes possibilités thérapeutiques auparavant inimaginables…

Le Dr Beljanski découvrit que la structure secondaire d’un ADN normal est différente de celui de l’ADN de cellules cancéreuses car à la suite d’un contact avec des substances cancérigènes, les boucles de l’hélice de l’ADN sont en permanence ouvertes, et interférent dans la liaison hydrogène des deux brins de la double hélice. Ces sections, séparées de façon permanente, deviennent plus sensibles aux substances cancérigènes qui se logent alors entre les deux brins de la double hélice et conduisent à une réplication incontrôlable des cellules cancéreuses.

Quand il fait référence à l’ADN cancéreux, le Dr Beljanski parle d’ADN déstabilisé, car les liaisons hydrogènes ne retiennent plus les deux brins de façon stable.

Ainsi, lorsque l’ADN cancéreux a été exposé à des substances cancérigènes, il se reproduit plus rapidement que l’ADN non-cancéreux.

Cela peut être démontré de façon expérimentale : lorsque l’on introduit ces substances cancérigènes dans l’ADN cancéreux et dans l’ADN normal et que l’on mesure ensuite l’augmentation de la réplication de l’ADN et l’absorption lumineuse des matériaux, on constate que plus l’ADN est instable, plus il absorbe la lumière (hyperchromicité). Quand les substances cancérigènes ont déstabilisé l’ADN normal, le transformant alors en ADN cancéreux, une nouvelle exposition à des agents cancérigènes augmente encore sa déstabilisation.

En d’autres termes, les cellules des cancers deviennent plus agressives et dégénérées (anormales) lorsqu’elles ont été exposées à des agents cancérigènes de façon répétitive.

C’est après avoir fait ces observations que Mirko Beljanski développa un test biochimique, l’«Oncotest », déterminant le potentiel cancérogène de nombreuses substances. Il trouva ainsi des substances naturelles sélectivement anti-cancéreuses, qu’il breveta.

Les cancérigènes rendent la reproduction de l’ADN cancéreux plus rapide, mais n’affectent que légèrement l’ADN normal.

Plus important encore, l’Oncotest a démontré qu’un composé peut présenter des propriétés cancérigènes (en affectant la structure de l’ADN) sans être nécessairement un agent mutagène, qui altère l’ADN et les séquences de protéines.

L’Oncotest a été utilisé pour tester des centaines de substances pour déterminer leurs effets sur l’ADN et leur carcinogènicité potentielle. »

Resultats de l'Oncotest
L’Oncotest permet de distinguer très rapidement et sans erreur un ADN cancéreux d’un ADN sain. Cela permet aussi de vérifier si une molécule est cancérigène ou non ou si une molécule détruit ou non un ADN cancéreux.

En Savoir Plus :

1/ Extrait de l’article publié dans la revue Nexus des mois de Juillet/Août 2004

Par Pr. Henri Boiteux, Agrégé de l’Université, Ancien Administrateur de l’Institut de Recherches Scientifiques sur le Cancer (C.N.R.S)

« Maintenant que Beljanski est capable de distinguer un ADN cancéreux d’un ADN sain, il peut étudier les propriétés de l’ADN cancéreux. Il en déduit un test de cancérogénéité fiable à 100% et rapide (contrairement au test d’Ames des cancérologues patentés) qu’il appelle Oncotest et qui lui permet de distinguer très rapidement et sans erreur un ADN cancéreux d’un ADN sain. Cela lui permet de vérifier si une molécule est cancérigène ou non ou si une molécule détruit ou non un ADN cancéreux.

Avec l’aide de l’Oncotest, il découvre toute une catégorie de molécules anticancéreuses : ce sont des alcaloïdes de la classe des béta-carbolines, du genre flavanones et flavonoïdes tels que, par exemple, l’alstonine (provenant du Rauwolfia vomitoria), la serpentine, la sempervirine ou la flavopereirine (provenant d’une espèce de poirier du Brésil). Ces alcaloïdes réagissent sur les sites ouverts de l’ADN cancéreux et empêchent toute reproduction. La cellule cancéreuse meurt sans descendance.

De plus, ces alcaloïdes ne réagissent que sur les sites ouverts des ADN. Ils ne touchent donc pas les cellules saines. De plus ils ne présentent aucune toxicité aux doses thérapeutiques. »

2/ Mise en place et utilisation de l’Oncotest

The Regulation of DNA Replication & Transcription

The Regulation of DNA Replication & Transcription – 3eme édition

 

Ne nécessitant pas de matériel de haute technologie et peu coûteux à réaliser, la méthode de l’Oncotest a été décrite en 1983 par Mirko Beljanski, dans son livre « The Regulation of DNA replication and transcription », publié en 1983 aux éditions Karger, aujourd’hui publié aux éditions Demos.