Témoignage Leucémie avec autogreffe


Le 13 juillet 1998, notre fils Nath (13 ans) est hospitalisé d’urgence suite au diagnostic d’une leucémie myéloblastique aiguë. Après des transfusions sanguines (il lui restait 1/4 de volume sanguin !), la chimiothérapie commença. Le corps médical nous avait prévenus des effets secondaires pénibles qui étaient engendrés par ce traitement lourd. Après deux, trois jours, nous lui administrons les médicaments du Professeur BELJANSKI. Nath, étonnamment, ne présentait guère d’effets secondaires à la chimiothérapie contrairement à sa voisine de chambre qui, elle, ne bénéficiait pas de ce traitement complémentaire à la chimio. Elle était percluse de champignons dans tout le corps, se plaignait sans cesse de maux de ventre, ne pouvait plus rien avaler suite aux aphtes qui lui emplissaient la bouche et la gorge. Nath., lui, sautait sur son lit, jouait même au foot et dansait dans la chambre. Il était dans une forme olympique et avait un moral d’acier. Il nous disait qu’il n’avait pas du tout l’impression d’avoir une chimio (les produits sont pourtant distillés 24h/24h pendant 10 jours non-stop). A part une grave infection (un staphylocoque doré) qu’il contracta en phase d’aplasie due à la chimio et qu’il combattit avec une force extraordinaire en une semaine, Nath a montré une résistance physique et morale exceptionnelle aux divers traitements, ce qui étonna à plusieurs reprises le personnel soignant (qui n’était absolument pas au courant du traitement parallèle suivi).

Le traitement se termina par une autogreffe de moelle osseuse qui fonctionna extrêmement bien et ce, toujours en parallèle avec les médicaments Beljanski. On n’imagine pas les ruses qu’il faut parfois employer pour faire rentrer des médicaments “marginaux” dans une chambre stérile où rien ne peut rentrer de l’extérieur ! Mais quand il s’agit de la vie de son enfant…

Après 7 mois d’hospitalisation entrecoupée de petits congés, Nath est rentré à la maison tout en continuant le traitement Beljanski. Il se disait lui-même guéri tant sa forme était excellente. Il a d’ailleurs pu participer à une semaine de sports d’hiver dans les Alpes 15 jours après sa sortie où il a aussi étonné les autres participants, tous d’anciens leucémiques greffés bien avant Nath et qui étaient rudement plus fatigués que lui. Il a repris l’école, fait du sport et a pu même goûter le bonheur de nager dans le Pacifique cet été alors qu’il ne pouvait, selon les pronostics du début, avoir de contact avec la mer pendant 5 ans.

Décision qui fut modifiée suite à ses analyses de sang mensuelles qui s’avèrent excellentes et tout est parfait lors des contrôles médicaux réalisés tous les 6 mois. Nath a aujourd’hui 18 ans et il a droit aux félicitations des hospitaliers. (Sans commentaire)

Il nous dit souvent que ce sont les médicaments du Professeur BELJANSKI qui l’ont sauvé.

La mère de Nathael

Par Anne Hauglustaine