Témoignage petite fille d’un malade du Sida


Je connais l’association CIRIS depuis 23 ans, j’ai pour ainsi dire grandi dans cette association. Mon grand-père, Gérard WEIDLICH, en était d’abord Président, puis ma grand-mère l’est devenue après son décès. Le bureau du CIRIS était mon ère de jeu, les pique-niques mes récréations et les Dialogues mes manuels d’étude. Mais mon implication dans l’association n’a réellement commencé qu’il y a 1 an et demi, lorsque je suis partie en stage dans les bureaux de Natural Source.

Il semblait plus que naturel pour moi d’essayer de comprendre ce pourquoi ma famille se battait depuis toutes ces années. J’ai pu saisir toutes les difficultés qu’avait Natural Source, en tant qu’entreprise, à rendre disponibles des produits en France, dans un pays qui, il y a 20 ans, avait rejeté leur concepteur, Mirko BELJANSKI. J’ai compris la difficulté de communiquer autour d’un sujet qui après toutes ces années reste tabou. J’ai été contrariée par tous les efforts de certains journalistes pour traîner dans la boue le travail acharné d’un homme dont ils n’avaient souvent pas analysé l’approche scientifique. Car au-delà d’un stage, j’ai vu à l’œuvre une équipe impliquée, bienveillante et empathique qui se bat pour que les extraits naturels mis au point par Mirko BELJANSKI restent disponibles pour tous ceux qui en ont besoin. Je remercie Sylvie BELJANSKI pour la confiance qu’elle m’a accordée et tous ses collaborateurs pour leur amitié et les choses qu’ils m’ont permis de découvrir.

Aujourd’hui ma grand-mère est toujours Présidente de l’association, ma mère fait partie du conseil d’administration, et je suis devenue membre actif. Au sein du CIRIS, j’ai rencontré des gens dotés d’une profonde humanité, des bénévoles investis, des adhérents courageux, qui ont tous un même objectif : celui que les malades ne soient pas seuls et qu’ils puissent choisir la manière dont ils veulent se soigner, en mettant à leur disposition les extraits naturels mis au point par Mirko BELJANSKI. On veut que la recherche évolue, qu’elle puisse un jour guérir des maladies telles que le cancer ou le SIDA, et que des personnes comme l’ont fait ma mère, mon grand-père, ou ma grand-mère paternelle, puissent dire « j’ai survécu et vive la vie !».

Par M.P.