13 – Etude biochimique d’une souche de Mycobacterium tuberculosis streptomycino-sensible et d’une souche streptomycino-résistance dérivée de la souche sensible

C.R. Acad., Sci., 1953, 236, pp. 2111-2114.

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ABSTRACT: Nous avons étudié le métabolisme des acides nucléiques d’une souche humaine avirulente de Mycobacterium tuberculosis sensible a 0,5 ug de streptomycine par millilitre et d’une souche résistant à 2000 ug d’antibiotique par millilitre en milieu de Dubos. Bien que les résultats obtenus par 3 différentes méthodes ne soient pas tout à fait superposables en valeur absolue, on a toujours trouvé, par chacune de ces méthodes, des différences quantitatives très nettes entre les taux des acides nucléiques des deux souches.


ABSTRACT: Nous avons étudié le métabolisme des acides nucléiques d’une souche humaine avirulente de Mycobacterium tuberculosis sensible a 0,5 ug de streptomycine par millilitre et d’une souche résistant à 2000 ug d’antibiotique par millilitre en milieu de Dubos. Bien que les résultats obtenus par 3 différentes méthodes ne soient pas tout à fait superposables en valeur absolue, on a toujours trouvé, par chacune de ces méthodes, des différences quantitatives très nettes entre les taux des acides nucléiques des deux souches.

12 – Comparaison de souches bactériennes résistant à la streptomycine avec des souches sensibles de même espèce

C.R. Acad. Sci., 1953, 236, pp. 1102-1104.

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ABSTRACT: A la fin de la phase de latence et au début de la phase exponentielle de croissance, nous constatons une accumulation d’acide ribonucléique pour toutes les souches résistantes ou sensibles, mais cette accumulation est beaucoup plus grande chez les bactéries sensibles. Elle persiste pendant un temps plus ou moins long suivant l’espèce bactérienne.


ABSTRACT: A la fin de la phase de latence et au début de la phase exponentielle de croissance, nous constatons une accumulation d’acide ribonucléique pour toutes les souches résistantes ou sensibles, mais cette accumulation est beaucoup plus grande chez les bactéries sensibles. Elle persiste pendant un temps plus ou moins long suivant l’espèce bactérienne.

11 – Comparaison de souches bactériennes résistantes à des antibiotiques avec des souches sensibles de même espèce -III : Cas du sulfamide – IV : Cas de l’azoture de sodium

Annales Institut Pasteur, 1953, 84, pp. 756-764.

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ABSTRACT: I – La phase de latence de la souche azido-résistante est plus longue que celle de la souche sensible. Le rendement de la souche résistante est inférieur à celui de la souche sensible pendant les premières heures de la croissance, mais s’élève finalement à une même valeur. II – La souche azido-résistante accumule davantage d’acide ribonucléique que la souche sensible. Pour les autres constituants des bactéries nous n’avons pas trouvé de différence quantitative.


ABSTRACT: I – La phase de latence de la souche azido-résistante est plus longue que celle de la souche sensible. Le rendement de la souche résistante est inférieur à celui de la souche sensible pendant les premières heures de la croissance, mais s’élève finalement à une même valeur. II – La souche azido-résistante accumule davantage d’acide ribonucléique que la souche sensible. Pour les autres constituants des bactéries nous n’avons pas trouvé de différence quantitative.

10 – Comparaison de souches bactériennes résistantes à des antibiotiques avec des souches sensibles de même espèce – II : Cas de la pénicilline

C.R. Acad. Sci., 1950, 230, pp.875-877.

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ABSTRACT: Tandis qu’une souche de Staphylococcus aureus streptomycino-résistante n’accumule que de l’acide ribonucléique, une souche de même espèce, mais pénicillino-résistante, accumule non seulement des quantités supérieures d’acide ribonucléique, mais également de protéines, de mononucléotides puriques et de composés phosphoriques acido-solubles. Ces différences sont peut-être basées sur les modes d’action différents des deux antibiotiques quant aux acides nucléiques : la pénicilline n’empêche pas la dépolymérisation de l’acide ribonucléique qui se dégrade et participe à la synthèse des protéines. La streptomycine, au contraire, se complexifie avec l’acide ribonucléotique (ou avec les nucléoprotéines) et freine sa dépolymérisation.


ABSTRACT: Tandis qu’une souche de Staphylococcus aureus streptomycino-résistante n’accumule que de l’acide ribonucléique, une souche de même espèce, mais pénicillino-résistante, accumule non seulement des quantités supérieures d’acide ribonucléique, mais également de protéines, de mononucléotides puriques et de composés phosphoriques acido-solubles. Ces différences sont peut-être basées sur les modes d’action différents des deux antibiotiques quant aux acides nucléiques : la pénicilline n’empêche pas la dépolymérisation de l’acide ribonucléique qui se dégrade et participe à la synthèse des protéines. La streptomycine, au contraire, se complexifie avec l’acide ribonucléotique (ou avec les nucléoprotéines) et freine sa dépolymérisation.

9 – Comparaison de souches bactériennes résistantes à des antibiotiques avec des souches sensibles de même espèce -I : Cas de la streptomycine

Ann. Inst. Pasteur, 1952, 83, pp. 80-101.

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ABSTRACT: La découverte des antibiotiques pose de nombreux problèmes d’ordre biochimique et biologique. Si l’on admet que chaque antibiotique agit spécifiquement sur un processus métabolique déterminé on peut, en effet, penser que la perte ou la transformation de ce processus métabolique entraine une résistance spécifique à l’antibiotique correspondant. Nous nous sommes proposé d’analyser le métabolisme des microbes résistants pour voir ce qui les différencie des microbes sensibles normaux de même espèce, puis de voir le comportement de cette souche vis-à-vis de certaines substances chimiques thérapeutiques différentes des antibiotiques. On sait que le fait d’être résistant à un antibiotique ne confère pas la résistance à un autre antibiotique. Cela laisse supposer que les processus de résistance aux divers antibiotiques ne sont pas identiques. Nous pourrions donc espérer déceler ces différences biochimiques entre les souches d’une même espèce, mais résistante chacune à un antibiotique différent.


ABSTRACT: La découverte des antibiotiques pose de nombreux problèmes d’ordre biochimique et biologique. Si l’on admet que chaque antibiotique agit spécifiquement sur un processus métabolique déterminé on peut, en effet, penser que la perte ou la transformation de ce processus métabolique entraine une résistance spécifique à l’antibiotique correspondant. Nous nous sommes proposé d’analyser le métabolisme des microbes résistants pour voir ce qui les différencie des microbes sensibles normaux de même espèce, puis de voir le comportement de cette souche vis-à-vis de certaines substances chimiques thérapeutiques différentes des antibiotiques. On sait que le fait d’être résistant à un antibiotique ne confère pas la résistance à un autre antibiotique. Cela laisse supposer que les processus de résistance aux divers antibiotiques ne sont pas identiques. Nous pourrions donc espérer déceler ces différences biochimiques entre les souches d’une même espèce, mais résistante chacune à un antibiotique différent.

8 – Action de la cocarboxylase sur le métabolisme des acides nucléiques chez Staphylococcus aureus sensible et résistant à la streptomycine

2ème Congrès Intern. de Biochimie, Paris, 1952. Résumé des communications, 99.

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ABSTRACT: Les bactéries servant pour ensemencer le milieu (eau poptonée et glucosée) ont été prélevées dans une culture en pleine phase exponentielle de croissance. La souche streptomycino-résistante utilisée a subi trois repiquages sur le milieu sans antibiotique pour éliminer toute trace éventuelle de streptomycine. Avec 7 mg de cocarboxylase pour 100 ml de milieu, des différences nettes apparaissent dans le métabolisme des acides nucléiques, suivant que la souche est résistante ou sensible.


ABSTRACT: Les bactéries servant pour ensemencer le milieu (eau poptonée et glucosée) ont été prélevées dans une culture en pleine phase exponentielle de croissance. La souche streptomycino-résistante utilisée a subi trois repiquages sur le milieu sans antibiotique pour éliminer toute trace éventuelle de streptomycine. Avec 7 mg de cocarboxylase pour 100 ml de milieu, des différences nettes apparaissent dans le métabolisme des acides nucléiques, suivant que la souche est résistante ou sensible.

7 – Etudes de souches bactériennes résistantes à des antibiotiques. Comparaison avec des souches sensibles de mêmes espèces

Thèse de Doctorat ès Sciences d’Etat, Université Paris-la Sorbonne, 1951, Paris, Librairie Arnette, 1952

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ABSTRACT: La résistance aux antibiotiques s’accompagne toujours dans nos expériences d’une modification très nette de certains processus biochimiques et c’est avant tout le métabolisme des acides nucléiques qui est modifié, mais ce n’est pas pour toutes les substances antibiotiques, le même type d’acide nucléique qui est en cause.

 


ABSTRACT: La résistance aux antibiotiques s’accompagne toujours dans nos expériences d’une modification très nette de certains processus biochimiques et c’est avant tout le métabolisme des acides nucléiques qui est modifié, mais ce n’est pas pour toutes les substances antibiotiques, le même type d’acide nucléique qui est en cause.

 

6 – Etudes de souches bactériennes résistantes à des antibiotiques. Comparaison avec des souches sensibles de mêmes espèces

Ann. Biol., 1951, 27, pp. 775-780.

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ABSTRACT: La résistance aux antibiotiques s’accompagne toujours dans nos expériences d’une modification très nette de certains processus biochimiques et c’est avant tout le métabolisme des acides nucléiques qui est modifié, mais ce n’est pas pour toutes les substances antibiotiques, le même type d’acide nucléique qui est en cause.


ABSTRACT: La résistance aux antibiotiques s’accompagne toujours dans nos expériences d’une modification très nette de certains processus biochimiques et c’est avant tout le métabolisme des acides nucléiques qui est modifié, mais ce n’est pas pour toutes les substances antibiotiques, le même type d’acide nucléique qui est en cause.

5 – Activité biologique des combinaisons streptomycine-acides gras

C. R. Acad., Sci., 1951, 232, pp. 764-766.

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ABSTRACT: L’activité antibiotique des dérivés du benzène paraît liée à la position des groupes nitrés et en rapport étroit avec leur mobilité. La combinaison formée dans la proportion de 4mol d’acide oléique pour une de streptomycine est beaucoup moins toxique que la streptomycine qu’elle contient et même que la dihydrostreptomycine et cependant son pouvoir bactériostatique in vitro ainsi que son action curative chez la Souris sont pratiquement égales à celles de la dihydrostreptomycine.


ABSTRACT: L’activité antibiotique des dérivés du benzène paraît liée à la position des groupes nitrés et en rapport étroit avec leur mobilité. La combinaison formée dans la proportion de 4mol d’acide oléique pour une de streptomycine est beaucoup moins toxique que la streptomycine qu’elle contient et même que la dihydrostreptomycine et cependant son pouvoir bactériostatique in vitro ainsi que son action curative chez la Souris sont pratiquement égales à celles de la dihydrostreptomycine.

4 – Action de la pénicilline sur le métabolisme de l’acide ribonucléique chez Staphylococcus aureus

Bull. Soc. Chim. Biol., 1951, 33, pp. 1696-1717.
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ABSTRACT: Divers travaux antérieurs ont montré que la pénicilline cause des perturbations dans le métabolisme ribonucléique chez les bactéries. Nous avons en effet constaté l’inhibition du catabolisme des ribomononucléotides puriques chez Clostridium sporogenes non-proliférant, ainsi qu’un ralentissement très sensible de la dégradation de l’acide ribonucléique au cours de l’autolyse. Nous avons proposé l’hypothèse suivante : l’inhibition du catabolysme des mononucléotides produit leur accumulation qui retentit sur d’autres étapes du catabolisme ribonicléique et en particulier sur la dépolymérisation des polynucléotides par la ribonucléase.


ABSTRACT: Divers travaux antérieurs ont montré que la pénicilline cause des perturbations dans le métabolisme ribonucléique chez les bactéries. Nous avons en effet constaté l’inhibition du catabolisme des ribomononucléotides puriques chez Clostridium sporogenes non-proliférant, ainsi qu’un ralentissement très sensible de la dégradation de l’acide ribonucléique au cours de l’autolyse. Nous avons proposé l’hypothèse suivante : l’inhibition du catabolysme des mononucléotides produit leur accumulation qui retentit sur d’autres étapes du catabolisme ribonicléique et en particulier sur la dépolymérisation des polynucléotides par la ribonucléase.