Janvier 2012 – “DNA Destabilization, Cancer, and Inflammation” Chapter 6. Anti-Aging Therapeutics Volume XIII: 53-64 (2011) par John Hall, PhD., Conseiller scientifique pour la Fondation Beljanski.

Un article tout récemment publié rappelle que l’incontournable paradigme de la théorie mutationnelle du cancer bat de l’aile, par manque de corrélation entre des mutations définies et un cancer donné. Par ailleurs divers articles pointent le fait que des gènes suppresseurs (p53 et autres) semblent s’accumuler après le déclenchement de la cancérogenèse et non participer directement à son initiation. Enfin, l’article rappelle que la théorie mutationnelle n’a laissé aucune place à des explications alternatives, ce qui lui a permis de s’imposer sans concurrence. Et pourtant !  La théorie de la déstabilisation de l’ADN innovée dans les années 80 par le chercheur Mirko Beljanski s’est appuyée sur tout un ensemble très complet d’observations et de corrélations montrant l’action des cancérogènes et autres substances toxiques sur la conformation de l’ADN, rompant les réseaux de gènes et l’équilibre des synthèses. Cette toute première étape de l’initiation de la cancérogenèse est progressive et cumulative jusqu’à un seuil où l’ADN, déstabilisé de façon permanente, ne peut plus exprimer ses messages de façon normale, ni maintenir dans les normes la division cellulaire.

Ces recherches, approfondies sur de très longues années, ont permis à Mirko Beljanski de trouver des molécules qui, à l’inverse des cancérogènes, referment les ADN et arrêtent la prolifération cancéreuse. Les cellules saines dont l’ADN n’a pas été déstabilisé ne subissent aucune inhibition. Ces résultats ont été récemment confirmés.

Dr J.L.Hall se livre alors à un très intéressant parallèle avec les études d’un autre scientifique, D.C.Malins qui, de façon tout à fait indépendante de Mirko Beljanski et en utilisant une autre technique, a montré comment l’ADN subit des changements de conformation progressifs en fonction des substances chimiques de l’environnement. Malins montre, tout comme Beljanski, que ces altérations de forme sont le point de départ du phénomène cancer. Ainsi, des tissus non cancéreux, tels les adénomes bénins de la prostate, subissant une forte inflammation de ce tissu subissent des distorsions de la structure de l’ADN, qui ensemble, font le lit du cancer de cet organe.

Enfin, Dr Hall rappelle que les molécules sélectivement anticancéreuses issues de la recherche de Mirko Beljanski ont aussi une action anti-inflammatoire comme l’avait montré Beljanski et comme confirmé récemment (unpublished data) . Cette action anti-inflammatoire confère à l’approche Beljanski un intérêt supplémentaire.