Témoignage cancer du rein avec thrombose des veines caves et près du cœur


Alors que je m’apprêtais à quitter Paris, j’ai eu une jambe enflée par un important œdème, et j’ai consulté un Médecin qui m’a adressé à un spécialiste cardio-vasculaire, lequel m’a fait passer un échodoppler des membres inférieurs et de l’abdomen. Cela a révélé une thrombose importante de la veine rénale gauche et surtout de la veine cave inférieure, avec un thrombus situé à 2 cm de l’oreillette du cœur.

J’ai été dirigé vers un chirurgien cardiovasculaire qui m’ a hospitalisé immédiatement pour me faire passer de nombreux examens : échographie du rein, scanner thorax-abdominal, échographie abdominale, IRM, scintigraphie. Ces examens ont confirmé l’existence d’un cancer du rein qui paraissait déjà ancien, avec thrombose des veines caves supérieure et inférieure ainsi qu’une thrombose près du cœur. On devait m’opérer, sans me cacher que ce serait une opération majeure, avec ouverture de l’abdomen du haut du thorax et que cela comportait un très gros risque.

Mais il fallait attendre 8 jours car il n’y avait pas de place pour me garder à l’Hôpital. Nous étions entrés dans la période des conséquences des 35 heures et de la réduction du temps de travail. L’Hôpital avait dû fermer un étage (Merci Martine AUBRY ! ! !).

Je retourne à l’Hôpital 8 jours plus tard. Là, j’ai vécu une grande misère des Hôpitaux, avec les réductions du personnel, les infirmiers et soignants qui se succédaient sans avoir le temps de se passer correctement les consignes, d’où risques d’erreur. Un matin on me présente 4 gros comprimés à prendre. Ils ressemblent à ceux que je prenais régulièrement pour une arythmie bénigne. Je demande alors une explication. Au bout d’un moment la réponse arrive : « Ce sont 4 cachets de Cordazone » – On avait écrit 4 comprimés par jour au lieu de 4 par semaine… Que se serait-il passé si j’avais absorbé les 4 cachets de cordazone à la fois ? Quand je raconte l’incident au médecin, il me dit : « Quand je fais des remarques au personnel, on me met… un syndicat dans les pattes ! ».

Avant de revenir à l’Hôpital pour cette intervention majeure, j’avais reçu l’extrême onction par le curé de l’église St Nicolas du Chardonnet (je suis catholique pratiquant, et, circonstance aggravante ( ? !) traditionaliste…).

La veille du jour où on devait m’opérer, on me dit que les médecins se sont mis tous d’accord pour décider l’annulation de l’intervention projetée, jugée beaucoup trop dangereuse, étant donné mon âge (80 ans). Un médecin me laisse entendre que je peux en avoir… pour trois mois de survie… Mais on me réveille à minuit, en découvrant mon lit à toute hâte et en me disant « Vite – je suis pressée – Il faut que je vous rase la poitrine et… le reste – pour une opération ce matin à l’aube. »

J’ai eu beaucoup de mal à faire comprendre à cette personne que l’intervention était annulée… Nouvelle conséquence des 35 heures…

Je quitte l’Hôpital et j’ai la chance de trouver un Oncologue qui reconnaît les bienfaits des produits « Beljanski » (mais oui, il y en a quelques uns). Je commence ce traitement qui comprend : chimiothérapie par voie orale 10 jours par mois (Endoxan, méthotrexate) Clastoban (pour éviter les métastases osseuses) Carzodélan en intramusculaire (à faire venir d’Allemagne), Préviscan (anticoagulant pour prévenir une thrombose) et extraits « Beljanski » (Pao pereira, Rauwolfia vomitoria, Ginkgo biloba et Fragments d’ARN).

Je continue par ailleurs à prendre les médicaments que je prends depuis des années pour une arythmie bénigne : Cordazone et Hémigoxine.

On me fait par ailleurs, le 15 Mars 2002, une « embolisation » du rein (en injectant dans les artères un produit qui empêche le cancer du rein d’être nourri par le sang). Cette embolisation est très éprouvante et provoque chez moi un état fiévreux pendant une semaine.

Je peux enfin retourner à Montpellier pour continuer mon traitement après avoir passé 2 mois et demi à Paris au lieu de 8 jours que je comptais y passer.

Je dois revenir à Paris en Juin pour une deuxième embolisation. Je dois dire que cette deuxième embolisation m’a valu aussi de très gros inconvénients, par suite de déviation des produits injectés dans l’artère lombaire (causant des lombalgies fort douloureuses dont j’ai toujours des séquelles) et l’artère gonadique (causant ainsi une infection persistante de l’aine et d’un testicule pendant de longs mois pour en arriver à l’ablation d’un testicule en Janvier 2003.
Je précise que mes médecins, tant à Paris qu’à Montpellier, ont presque tous estimés qu’une opération devait être évitée, que le thrombus bien que très près du cœur, paraissait être fixé, et qu’il valait mieux continuer à prendre des anticoagulants à vie (Préviscan) plutôt que d’intervenir.

En octobre 2003, je reviens à Paris pour passer un « PETScann » (examen encore peu répandu en France) qui révèle que si le thrombus est toujours présent, il n’y a plus de trace de cancer du rein, ni aucune métastase.

Aux médecins abasourdis par ce résultat, je n’ai pas caché que, si les embolisations, malgré leurs graves inconvénients, avaient peut-être contribué à cette amélioration, la raison principale de cette rémission, je ne parle pas encore de guérison totale, était la prise régulière, pendant 20 mois, des produits « Beljanski ».

Je continue à prendre les produits « Beljanski » et à recevoir une chimiothérapie orale allégée et je pars maintenant mener, à 81 ans, une vie normale.

J’ajoute que, depuis près de deux ans que je soigne mon cancer, je n’ai jamais caché à mes médecins que je prenais des produits « Beljanski » ; que cela leur plaise ou non. C’est pour moi une véritable déontologie. Un climat de confiance doit exister entre le Médecin et le malade. Le malade doit dire à son Médecin les médicaments qu’il prend en plus de ses prescriptions.

Il est navrant que les autorisations de mise sur le marché des produits « Beljanski » soient toujours refusées en France, alors que le Professeur BELJANSKI est connu et admiré à l’étranger, et surtout aux Etats-Unis.

Mais voilà, le Professeur BELJANSKI porte tort aux professionnels de la santé et aux laboratoires d’où cet acharnement contre lui.

« La France n’a pas besoin de savants »

C’est ce qu’affirmait un conventionnel quand la Révolution Française guillotinait Lavoisin. Cette affirmation, hélas, fait encore école aujourd’hui, et nos savants, non reconnus en France continuent à partir à l’étranger.

Par René M.