Témoignage de Jean Paul Le Perlier cancer de l’intestin

Témoignage de Jean-Paul Le Perlier: Cancer de l’intestin


Ma première rencontre avec BELJANSKI

Ma première rencontre avec les produits Beljanski remonte à 1993 ; pas en tant que malade, mais en tant que journaliste menant des investigations CONTRE Mirko BELJANSKI.

Celui-ci m’avait été décrit comme prétendant guérir le cancer et le sida avec une quelconque poudre de perlimpinpin.

Promesses relevant évidemment du charlatanisme le plus cynique, dont j’avais la ferme intention d’apporter la preuve en quelques semaines d’enquête dans le milieu des malades et des médecins concernés.

Mon but était des plus simples : trouver une vingtaine de victimes de ces faux médicaments prêtes à témoigner contre ce pseudo-scientifique.

Un mois plus tard, je n’en avais pas trouvé une seule, mais les malades satisfaits, certains se prétendant même guéris, étaient une bonne dizaine…

Deux mois passèrent, puis six, puis douze …

Tout en continuant à enquêter sur d’autres sujets, je persistais à mettre à jour la duplicité de ce BELJANSKI.

J’y consacrais quelques heures chaque semaine.

C’était devenu pour moi une sorte de défi professionnel.

Savoir que quelqu’un prétendait soigner à la fois deux maladies aussi différentes que le cancer et le sida et en plus avec les mêmes molécules, m’était insupportable.

Responsable de la rubrique «Défense du consommateur», je me devais de dénoncer ce scandale : il en allait de ma conscience de journaliste ! Mais je ne trouvais toujours personne pour se plaindre, parmi les utilisateurs de ces sacrées molécules.

Même les cas de décès étaient imputés, par les familles, à une prise trop tardive des extraits Beljanski, qui étaient censés, à les en croire, avoir quand même amélioré l’état du malade…Quant à ceux jurant sur tous les dieux de l’Olympe et d’ailleurs devoir leur vie à ce

BELJANSKI … ils étaient déjà un bon millier, après deux ans d’enquête, lorsque deux évènements ébranlèrent coup sur coup mes certitudes.

A la même époque qui voyait le procureur d’un tribunal de Saint Etienne déclarer que le seul scandale de l’affaire BELJANSKI était que l’Etat ne donne pas à celui-ci les moyens de faire bénéficier l’ensemble des citoyens de ses découvertes, c’était le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE en personne qui exprimait, dans la presse, sa reconnaissance pour un médecin améliorant son état grâce aux fameuses molécules !

C’en était trop ! Je dus, sous la pression des faits, reconnaître mon erreur, et entamer une série d’articles en faveur de BELJANSKI, pour le plus grand bien de mes lecteurs dont certains sauvèrent leur vie à leur tour.

Je n’imaginais pas que j’aurais d’autres raisons de m’intéresser à ces produits …

Pourtant, de longues années plus tard, en juillet 2000, alors que naviguant au plus près entre les hauts et les bas de l’existence, j’avais pratiquement oublié l’affaire BELJANSKI, celle-ci redevint pour moi d’une brûlante actualité: j’étais à mon tour atteint d’un cancer !

Il s’agissait d’un cancer de l’intestin, ce que j’estimais incroyable, dans la mesure où je n’avais jamais fumé, jamais bu ni festoyé avec excès, et où je me ruinais, de plus, en nourriture biologique depuis pas mal d’années …

Autant de raisons pour lesquelles cette maladie me semblait improbable, de sorte que je n’avais pas voulu y croire, laissant la tumeur se développer à outrance, d’où un diagnostic sans appel :

IL VOUS RESTE TROIS MOIS A VIVRE, ET CE SERONT TROIS MOIS D’ENFER.

Deux observations concernant ce diagnostic :

1 – il ne m’a été livré aussi brutalement que parce que je l’ai exigé et que le médecin a eu l’intelligence de comprendre que j’étais apte à en tirer parti sans état d’âme…

2 – tous les malades que j’ai vus gagner contre le cancer sont des malades à qui des irresponsables n’ont pas retiré toutes chances de lutter en leur cachant l’urgence qu’il y avait à se battre …

Me battre… c’est ce à quoi j’ai pu consacrer toute mon énergie, grâce aux produits BELJANSKI.

• Protégé par l’extrait de feuille dorée de Ginkgo biloba, j’ai pu entreprendre une radiothérapie à des doses insensées, ce qui n’était pas envisageable sans cette protection.

• Dans mon ADN déstabilisé par cette agression des rayons, le Pao pereira (celui-là même utilisé par François MITTERRAND quelques années plus tôt) a pu pénétrer au maximum, générant cette synergie d’action qui est le maître-mot de tout traitement BELJANSKI.

• Ma tumeur ayant un certain aspect hormono-dépendant, le Rauwolfia vomitoria a encore renforcé cette synergie.

• Mes défenses immunitaires, délabrées par une chimiothérapie, que l’on m’avait imposée contre mon gré et par le mensonge (je n’étais plus dans le même hôpital, et la loyauté n’avait plus cours…), sont remontées grâce aux Fragments d’ARN.

Fragments d’ARN dont l’efficacité ne s’est pleinement manifestée – il faut le souligner ! – qu’après adjonction à mon traitement de doses quotidiennes de Magnesium, dont la carence accompagne souvent certains cancers.

19 années se sont écoulées, depuis que l’on m’accordait trois mois à vivre.

19 années au cours desquelles, cédant à la soif de comprendre caractérisant mon métier, j’ai confronté ma propre expérience avec celle de centaines de malades, de leurs médecins et de leurs familles, avec une seule question en ligne de mire : Pourquoi certains triomphent-ils du fléau, alors que tant d’autres sont confrontés à l’échec ?

Persistance des causes du cancer entraînant des récidives? Faux produits Beljanski ?

Traitement inadapté ? Des questions… toujours les mêmes…

Mais finissant par mettre en évidence que les mêmes dispositions d’esprit face à la maladie, les mêmes réactions face au corps médical, produisent les mêmes issues, favorables pour les uns, fatales pour les autres, selon que l’on a choisi les bonnes options ou accumulé les erreurs.

D’où le titre du livre résultant de cette longue enquête :

CANCER: HUIT ERREURS Á ÉVITER POUR OPTIMISER VOTRE TRAITEMENT ET MULTIPLIER
VOS CHANCES
(Guy Trédaniel éditeur)

Par Jean-Paul Le Perlier