Témoignage, dix ans de recul sur le cancer du sein

Témoignage, dix ans de recul sur le cancer du sein


Dix ans de recul, et l’impression que c’est bien plus loin. J’ai changé de vie et de travail 2 fois déjà.

Je suis maintenant installée sur Bordeaux avec une vie sentimentale tout à fait épanouie, et une nouvelle vie professionnelle qui s’annonce puisque j’ai repris des études paramédicales.

S’il y a une leçon à retenir, c’est que la vie est merveilleuse après un cancer, même avec ses séquelles…à condition de s’ouvrir aux autres.

En août 2006, à 36 ans, on m’annonçait un premier kyste cancéreux au sein (7cm de diamètre) mais heureusement, le curage axillaire et le bilan d’extension étaient négatifs. Je ne me suis pas sentie capable à l’époque d’assumer les traitements classiques.

Je vivais seule avec ma fille et je ne voulais pas lui imposer une mère malade, physiquement décrépie. J’ai donc refusé chimio et radiothérapie, ou plutôt je me suis discrètement effacée du champ de vision des médecins.

J’ai pris uniquement les produits Beljanski, mais pas assez longtemps, et surtout j’ai arrêté les Fragments d’ARN (REALBUILD®) en même temps que les autres produits quand il est préconisé de le prendre au moins 6 mois, voir pendant 1 an après l’arrêt de tous les autres traitements.

Et puis des événements difficiles se sont enchaînés, au travail, le décès de mon père, l’annonce d’une récidive qui n’en était pas une… tout ça dans la même semaine… 3 mois plus tard, le 27 septembre 2007, on m’annonçait une récidive, une vraie celle-là.

Le monde s’est effondré une nouvelle fois ce fameux 27 septembre où le verdict est tombé : récidive de cancer du sein !

Je suis au bureau, paralysée… Je laisse tout en plan. Il va falloir annoncer ça à mes proches, à ma fille de 12 ans !

Quelques jours plus tard, l’annonce était encore plus terrible : l’ablation du sein était programmée pour le 12 octobre suivant.

Là, le monde ne tourne plus dans le même sens. Je me suis retrouvée spectatrice, complètement détachée de mon environnement. Je voyais le film de la vie quotidienne se dérouler sous mes yeux sans pouvoir y prendre part, enfermée dans un monde parallèle. Comment parvenir à se réveiller de ce cauchemar ?

Heureusement, la nature est bien faite, et après l’inévitable abattement, est venu le temps de la réaction et de la vie, je me suis prise en charge (bon sang ne saurait mentir !).

Investie dans l’association CIRIS, comme mes parents, je connais les produits Beljanski depuis longtemps, et c’est naturellement que je me suis tournée vers ces traitements.

Je veux avant tout témoigner du confort que m’ont apporté les produits Beljanski durant ces mois si terribles (chirurgie, chimio et radiothérapie), et défendre le libre choix thérapeutique.

J’ai donc subi une ablation du sein le 12 octobre 2007 suite au diagnostic de carcinome canalaire invasif de grade 3 (triple négatif et donc cancer non hormono sensible) avec infiltration du muscle

pectoral. Le bilan d’extension, heureusement, n’a révélé cette fois encore aucune métastase. Mais sans vérification des ganglions possible (le curage axillaire avait déjà été réalisé un an plus tôt), il existait un doute sur l’étendue de ce cancer agressif.

J’ai donc accepté l’ensemble des traitements me permettant d’espérer éradiquer cette maladie une fois pour toute (y compris évidemment un rapport différent à l’alimentation).

Après l’opération, je suis rentrée dans le protocole « classique » avec 4 mois de chimiothérapie (3 cures de FEC 100 et 3 cures de taxotère) et 6 semaines de rayons (30 séances).

J’ai très mal supporté la chimiothérapie : vomissements, insomnies, décollements des ongles… la perte des cheveux n’étant finalement pas grand-chose comparé au reste. Mon corps a été tellement affaibli que je me suis retrouvée malade (angine, otite persistante…) pendant de longues semaines, m’obligeant à un traitement à base de cortisone pendant plus d’un mois.

Evidemment, depuis le début, je prends les produits Beljanski. Mais arrivée à 15 comprimés par repas, avec les nausées en permanence, on baisse la garde et on veut moins de cachets ! Pour une raison que j’ignore, ce sont les produits Beljanski que j’ai quasiment arrêtés… jusqu’à ma première cure de taxotère.

Les jours qui ont suivi cette injection ont été terribles d’angoisse. Je n’avais pas été suffisamment prévenue et préparée aux effets secondaires qui sont apparus : douleur intense dans le bout des doigts et les ongles, perte du goût avec une bouche douloureuse et une langue qui double de volume, au point d’avoir des difficultés à respirer…

J’ai réagi à ce moment-là en arrêtant la cortisone et en augmentant fortement le Ginkgo biloba (GINKGO V®). Je ne dis pas que c’était une bonne réaction, mais c’était la mienne, j’avais atteint mon seuil de tolérance.

En deux jours, les effets secondaires se sont considérablement calmés et ont même disparu pour certains. Ils ont ensuite été contenus, et supportables, à chaque cure de chimio, me permettant de terminer le traitement. C’est réconfortant de pouvoir se rendre à sa cure de chimio rassurée et pas la peur au ventre sans savoir dans quel état on va ressortir.

J’ai pu également expérimenter les Fragments d’ARN (REALBUILD®) pour la formule sanguine. La veille d’une de mes chimio, ma prise de sang n’était pas bonne, la cure du lendemain était compromise (ce dont je n’avais pas du tout envie, pas question de prolonger ces traitements lourds d’une ou deux semaines). J’ai pris le soir une dose de Fragments d’ARN (REALBUILD®). Le lendemain matin, avant la cure prévue, nouvelle prise de sang, et cette fois, la formule sanguine était suffisamment bonne pour avoir mon injection de chimio !

J’ai ensuite été réticente à la radiothérapie. Mais le fait de pouvoir protéger mon organisme grâce au Ginkgo Biloba (GINKGO V®) et aux Fragments d’ARN (REALBUILD®) m’a convaincue d’accepter les rayons. Ma peau a bruni, certes, mais je n’ai pas été brûlée, et je n’ai pas souffert !

J’ai toujours aujourd’hui quelques adhérences (sensation que les tissus cicatriciels se sont rétractés et sont collés) que je parviens à réduire en combinant des séances de kinésithérapie régulières et des cures de Ginkgo biloba (GINKGO V®) du Professeur BELJANSKI. En dehors de ces petits désagréments, mes résultats sont bons.

Rester en bonne santé demande un effort quotidien : la pensée positive, l’Amour pour les autres, le sport, une alimentation saine et bio si possible, sans oublier des cures régulières de produits Beljanski (au moins 2 fois par an en ce qui me concerne, pendant 3 mois Ginkgo biloba (GINKGO V®) et Pao pereira (PAO V “FM”®) + Fragments d’ARN (REALBUILD®) encore 6 mois par an, une dose par semaine).

Mes plus vifs remerciements à Mirko BELJANSKI et sa famille.

Par Sophie P.